Actif

Mario Carreño, Colonial Patio, 1943

Valeur de l'actif
525.250 €
Prix d'émission par Splint
50 €
Nombre total de Splints
10.505
Horizon d'investissement en années
2 à 4
Évaluation du retour au risque
8/10
Depuis le lancement juin ‘25
+0.0%

Principales raisons d'investir

  • Potentiel de rendement📈 : Un investissement de 500 EUR pourrait atteindre une valeur estimée à 1'037 EUR en 4 ans. 

  • Rapport coût/rendement⚖️ : Avec seulement 2,4% de coûts totaux annuels (y compris les frais de sortie), votre bénéfice net pourrait être de 20,0 % par an.

  • Période la plus rare et la plus convoitée 🌺 : Peinte en 1943, cette œuvre provient de la décennie la plus précieuse de Carreño. Six de ses meilleurs résultats aux enchères datent de cette année, et les tableaux du début des années 1940 sont rarement disponibles sur le marché – faisant de cette pièce une acquisition de premier plan, issue de sa période la plus reconnue tant sur le plan critique que commercial.

Description

Thèse d'investissement 📝
Une forte opportunité de rendement soutenue par une expérience institutionnelle
Cet investissement est modélisé sur un horizon de 4 ans, en s'appuyant sur des données de ventes aux enchères normalisées et des projections prudentes pour les œuvres de Carreño exposées au MoMA :

Scénario équilibré (TCAC, 2025-2029):
→ 1 111 545 € | TCAC : 20 % par an

Scénario ambitieux (TCAC, 2025-2029):
→ 1 631 053 € | TCAC : 32,1 % par an.

Les œuvres de Carreño qui ont été exposées au Museum of Modern Art (MoMA) de New York se sont vendues historiquement environ 3,6 fois plus cher que des œuvres similaires qui n'y ont pas été exposées. Le MoMA est l'un des musées d'art les plus prestigieux au monde et cette exposition, combinée à l'histoire institutionnelle de Carreño, sous-tend un profil risque-rendement solide.

Profil de risque et analyse comparative de la volatilité
La modélisation du risque applique la volatilité de l'indice Artprice100, ce qui donne un écart-type de 22,2 %. Sur la base d'un modèle de valeur à risque (VaR), il y a une probabilité de 95 % que la valeur dépasse 559 600 € après 5 ans, soit un peu plus que le prix d'acquisition.

Entrée attrayante avec juste valeur validée
L'actif reflète une décote de 21,7 % par rapport à la juste valeur, comparée à la vente aux enchères d'un tableau comparable de Carreño en 2006, corrigée de l'inflation.

Importance historique de l'art et rareté
Le tableau "Colonial Patio" a été présenté pour la dernière fois au public lors de l'exposition "Modern Cuban Painters" organisée par le MoMA en 1944. Seuls 130 tableaux de Carreño ont été vendus aux enchères depuis 2000 - cette œuvre représente une opportunité rare de sa période la plus prisée.
Options de sortie à l'échéance 🚪
Nous gérerons la stratégie de sortie en collaboration avec Artemundi, en veillant à obtenir le meilleur résultat possible en fonction des conditions du marché. Le tableau peut être vendu à un collectionneur privé ou mis aux enchères. Les deux options seront évaluées afin de maximiser le rendement au moment de la sortie.
Pourquoi investir dans cette catégorie ? 🎨
Depuis des siècles, l'art offre une valeur culturelle et financière. Les artistes en milieu de carrière et les artistes modernes, en particulier ceux qui bénéficient d'un soutien institutionnel, présentent un rapport risque/rendement intéressant et une demande croissante de la part des collectionneurs, en particulier dans le domaine du modernisme latino-américain.
Pourquoi investir dans cet actif ? 💎
Né à Cuba, Mario Carreño fut l’un des artistes majeurs ayant contribué à façonner l’art latino-américain — et tout particulièrement caribéen — au XXe siècle. Connu pour son style dynamique mêlant modernisme, thèmes afro-cubains et identité latino-américaine, Carreño étudia à l’Académie San Alejandro, avant de poursuivre sa formation à Madrid et à Paris. Il y fut influencé par les avant-gardes européennes, en particulier le surréalisme et le cubisme. Dès les années 1940, Carreño s’imposa comme une figure incontournable du modernisme cubain, aux côtés d’artistes tels que Wifredo Lam. Ses œuvres de cette période représentent des scènes vibrantes de la vie cubaine, du folklore local et des ouvriers de la canne à sucre, avant d’évoluer vers une abstraction géométrique. Son travail fut exposé à l’échelle internationale, et il reçut de nombreux prix, dont le Prix national des arts du Chili en 1982, pays où il résida jusqu’à son décès en 1999.

Ses œuvres figurent dans les plus prestigieuses collections d’art latino-américain et sont régulièrement présentées dans des expositions de renom, notamment au Museum of Modern Art (MoMA) de New York, au Museum of Fine Arts de Houston, au Centre Pompidou à Paris et à la Biennale de Venise. Lors de son retour à Cuba en 1941, Carreño était, selon ses propres mots, « animé d'une impulsion brûlante et impétueuse, impatient de se confronter aux problèmes et possibilités artistiques de sa terre natale ». L’un de ces thèmes majeurs fut l’architecture coloniale espagnole de La Havane, qu’il étudia et admirait. Dans *Patio colonial*, son œuvre la plus ambitieuse sur le sujet, Carreño rend hommage à l’espace le plus séduisant de cette architecture : le patio intérieur, ou atrium. Composé de maçonnerie, de plantes, de lumière et d’air, cet espace offrait à ses habitants un lieu intime propice à la détente, à la conversation et aux jeux — un lieu où se mêlaient culture et nature, intérieur et extérieur, personnel et collectif.

Carreño exprime toutes les dimensions du patio intérieur cubain à travers un langage visuel personnel et harmonieux, nourri d’influences européennes allant de la Renaissance et du baroque jusqu’à Renoir et Picasso. La composition luxuriante et débordante fait écho à la splendeur du climat tropical de l’île, tout en la confrontant à la réalité sobre et modeste de la vie cubaine des années 1940.

« Mario Carreño est le plus polyvalent, le plus érudit et le plus courageux de la nouvelle génération », déclara Alfred H. Barr Jr. à l’occasion de l’exposition historique *Modern Cuban Painters*, qu’il organisa pour le Museum of Modern Art de New York en 1944. Comme l’œuvre présentée ici, de nombreuses peintures de cette décennie représentent le sommet de la carrière de Carreño et une contribution majeure au développement du modernisme cubain. Cette œuvre fut incluse dans l’exposition et n’a plus été exposée publiquement depuis, jusqu’à sa réapparition dans une vente aux enchères dans les années 1990 — un facteur qui renforce son attractivité. Depuis, l’art cubain moderne et contemporain a gagné en visibilité et en reconnaissance, au point que des maisons de vente comme Bonhams lui consacrent désormais des ventes entières.

Cependant, les œuvres de Carreño sont très rarement proposées aux enchères. Les collectionneurs et connaisseurs doivent souvent passer par des ventes privées ou des marchands spécialisés pour en acquérir. Depuis 2000, seules 130 peintures de l’artiste ont été vendues publiquement, ce qui rend chacune de ses apparitions sur le marché très convoitée. Ses tableaux ont généré plus de 17,5 millions de dollars en chiffre d’affaires et représentent à eux seuls 91 % de son marché aux enchères. Toutefois, les peintures ne constituent que 54 % des œuvres vendues, ce qui souligne que, bien que rarement proposées, elles forment le pilier du marché de l’artiste.

L’œuvre ici présentée, créée en 1943, est un exemple remarquable du style « néoclassique » de Carreño à la fin des années 1930 et au début des années 1940. Elle combine son héritage artistique cubain avec des nuances baroques européennes et des influences modernes allant de Renoir à Picasso. En réalité, le début des années 1940 constitue la période la plus recherchée de sa carrière : les six prix les plus élevés jamais atteints pour des œuvres de Carreño concernent toutes des tableaux réalisés en 1943. Les couleurs audacieuses, les figures monumentales et les compositions richement remplies — comme dans cette œuvre — sont les créations les plus convoitées de l’artiste.
Contexte dans le temps ⏳
Créée en 1943 et exposée pour la dernière fois au MoMA en 1944, cette œuvre refait surface alors que le modernisme cubain connaît une résurgence mondiale. Avec l'intérêt accru des collectionneurs après la pandémie, le moment est idéal pour réintroduire un chef-d'œuvre d'une grande pertinence historique et commerciale.
Conclusion 🎯
Le "Patio colonial" de Mario Carreño offre une rareté de niveau muséal, une provenance institutionnelle et un prix d'acquisition réduit. Son importance dans l'histoire de l'art cubain et son rapport risque/rendement exceptionnel en font une acquisition de premier ordre pour les collectionneurs et les investisseurs.

Expert

Artemundi

Depuis sa création en 1989, Artemundi est devenue une société d'investissement en œuvres d'art de premier plan, avec des milliers de transactions réussies et plus d'un milliard de dollars d'œuvres d'art gérées. Artemundi est le conseiller de confiance de Spectrum Utilis, S.L.

Détails supplémentaires

ID de l'actif
ba2d2f0c-f147-4d98-a44f-3a1a864e2fb6
Nom
Colonial Patio
Artiste
Mario Carreño
Année de publication
1943
Taille
103,2 x 78 cm
Nombre d'éditions
Unique
Signature
Signé et daté en bas à gauche "Carreño 43"
Matériel
Huile sur toile

Documents

Aurelio Image CEO

Aurelio

PDG & Co-fondateur